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Flambée des prix de l’énergie : comment expliquer ces hausses de tarifs ?

Flambée des prix de l’énergie : comment expliquer ces hausses de tarifs ?

L’argus des énergies, suivi mensuel des prix de l’énergie assuré par notre réseau Rénov’ Habitat Bretagne, ne trompe pas. Sur la dernière année, l’électricité a en moyenne augmenté de 28%, le gaz naturel de 68%, le fioul domestique de 37% ou encore le propane de 12%. 

Ces hausses de l’énergie sont en majeure partie dues à notre dépendance aux énergies fossiles, importées de l’étranger, et ont plusieurs origines complexes : 

  • des contraintes techniques (des stocks de gaz initialement bas en Europe, arrêt de centrales nucléaires, blocage du canal de Suez, etc)
  • politiques (tensions entre la Russie et l’Europe, etc) 

Tout ceci se répercute également sur le prix de l’électricité. Car même si sa production est assez peu liée aux énergies fossiles en France, nous sommes tout de même dépendants de pays voisins lors des périodes de forte demande, ainsi que soumis à la régulation du prix au niveau européen en fonction des tarifs des autres énergies (notamment du gaz). De plus, depuis l’ouverture au marché du secteur de l’énergie sans mise en place d’une régulation suffisamment stricte, le gouvernement ne peut plus maîtriser les prix sur des longues durées. Cela a pour conséquence de voir des hausses soudaines et importantes. 

En comparaison, l’approvisionnement en énergies locales et renouvelables comme le bois permet de limiter notre dépendance aux énergies fossiles acheminées depuis d’autres pays. Par ailleurs, le prix du bois n’étant pas indexé sur le prix du pétrole (contrairement au gaz par exemple), les hausses des autres énergies ont donc peu d’impact sur lui. Au cours de la dernière année, le bois granulés en sacs n’a augmenté que de 3%, le bois granulé en vrac (livré par camion) a diminué de 3% et le bois bûches a diminué de 15%. Et l’énergie solaire (apport passif, chauffe-eau ou chauffage solaire) quant à elle, reste toujours gratuite !

Pour conclure, rappelons que l’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas.

À l’échelle individuelle, la diminution des besoins en énergie passe d’abord par les écogestes, l’amélioration de l’enveloppe de la maison (isolation, fenêtres, étanchéité à l’air…), avant même d’envisager le changement de système de chauffage. 

Pour faire le point sur vos factures et sur les travaux que vous envisagez, n’hésitez pas à contacter l’ALEC pour prendre rendez-vous avec un conseiller.

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